Apprentissage de l’élève
Je vais :
- démontrer comment les récits relient les gens au passé et entre eux
- identifier des exemples qui montrent l’interdépendance de toutes les choses vivantes
- offrir des recommandations sur la protection d’un environnement qui me tient à coeur
- examiner des cartes et des images
- adapter des récits pour la scène
- inférer des liens entre les mots et la nature
Cette leçon met l’accent sur l’interconnexion de la vie, du lieu, et de l’histoire. Cette interconnexion se nomme Wetapeksin ou Kci Mawawsultimok. (Consultez la ressource additionnelle À la recherche des anciens Mi’kmaq [Mikwite’Lmanej Mikmaqi’k], page 151, pour une explication plus élaborée.) Toute chose possède un esprit qui, à son tour, reflète l’interdépendance de la vie et l’harmonie que nous cherchons à maintenir dans le monde. L’interdépendance débute par la reconnaissance des liens en regardant, en vivant, et en comprenant. En observant, mémorisant, et comparant, les liens deviennent évidents. Cette leçon met ceci en évidence en explorant trois cours d’eau. L’un est le Wolastoq (le fleuve Saint-Jean) et les autres sont la rivière Restigouche et la Miramichi, qui sont toutes deux des rivières Mi’kmaw. Nous vous recommandons d’axer l’étude sur le cours d’eau le plus approprié pour votre communauté.
L’histoire de la Création du Wolastoq (le fleuve Saint-Jean) nous montre que des récits venant d’il y a des centaines d’années demeurent significatifs. Le paysage est nourri d’histoires – les lieux nous lient au passé et l’un à l’autre. Exprimer sa reconnaissance à tout ce qui nous entoure nous mène à accepter l’interdépendance de la vie. La relation entre réflexion et action est essentielle – le fait de vivre ce qu’on sait est au centre de Wetapeksin ou Kci Mawawsultimok. En se concevant comme vivant de pair avec l’environnement et comme faisant partie des cycles de la vie, on voit le monde de l’intérieur vers l’extérieur plutôt que l’inverse. En se souvenant de comment le Wolastoq a été créé, les Wolostoqewiyik (le peuple Malécite) prennent sur eux la responsabilité de le conserver tel qu’il est. Ce sentiment de responsabilité était à la base des idées de plusieurs des peuples autochtones lors de la négociation de traités.