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Enseignement des traités

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4e année – Table des matières

  • Notes pédagogiques et approches
  • Note aux lecteurs
  • Leçon A – Des visions du monde différentes
    Ta’n tel-pilu’-nmitoq wen wskwitqamu
    Piluwamsultuwakonol
    • Résultats d’apprentissage du programme
    • Contextualisation pour l’enseignant
    • Activité 1 – Comment la chasse à l’anguille fait partie de Kmimajuagnminal — Tout ce qui vit est apparenté — Psonakutomuwakon
    • Activité 2 – Kmimajuagnminal — Tout ce qui vit est apparenté — Psonakutomuwakon
    • Activité 3 – Créer un collage d’un calendrier
    • Références
  • Leçon B – Comment l’environnement influence la vie
    Msɨt ta’n koqowey etek wskwitqamuk na teluaq ta’n tl-mimajultiten
    Tan wetawsultiyeq elapetomeq naka eli ‘sossenomeq wiciw okamonuhkewiyik
    • Résultats d’apprentissage du programme
    • Contextualisation pour l’enseignant
    • Activité 1 – Qu’est-ce que c’est que « l’habitat »?
    • Activité 2 – Tihtiyas et Jean
    • Activité 3 – Cycles de la vie
    • Références
  • Leçon C – Comment la vie a changé à l’arrivée des Européens
    Ta’n mimajuaqn tel-sa’se’wa’sikek ta’n tujiw pejita’titek aqalasie’wk
    Tan Pomawsuwakon ksi-acehrasik tuciw petapasihtit okamonuhkewiyik
    • Résultats d’apprentissage du programme
    • Contextualisation pour l’enseignant
    • Activité 1 – Le récit d’un chasseur – Servir et approvisionner sa famille et/ou sa communauté
    • Activité 2 – Les difficultés du commerce
    • Activité 3 – Échanger des idées sur comment survivre
    • Références
  • Leçon D – Nos histoires sont riches de sens
    A’tukwaqn
    Ktatkuhkakonon wolokimqotol
    • Résultats d’apprentissage du programme
    • Contextualisation pour l’enseignant
    • Activité 1 – Klu’skap/Keluwoskap et son peuple
    • Activité 2 – Klu’skap/Keluwoskap et son peuple : Que signifie l’histoire?
    • Activité 3 – Théâtre d’ombres
    • Références
  • Leçon E – Patrie et Confédération Wabanaki
    Kmitkinu aqq Wabanaki Confederacy
    Waponahkewi Mawuhkahticik
    • Résultats d’apprentissage du programme
    • Contextualisation pour l’enseignant
    • Activité 1 – Cartographier les communautés des Premières Nations
    • Activité 2 – Faire des recherches sur les noms de lieux
    • Activité 3 – Créer une charte pour la Confédération Wabanaki
    • Références
  • Leçon F – Les défis de l’élaboration de traités
    Wejiknemkewe’l
    Sikeyuwol ahcuwi assihkomeq
    • Résultats d’apprentissage du programme
    • Contextualisation pour l’enseignant
    • Activité 1 – Examiner des textes et des photos historiques
    • Activité 2 – Réfléchir aux économies d’échange
    • Activité 3 – Ce dont tu as besoin : un sondage
    • Références
  • Leçon G – Ce qui a été promis dans les traités
    Ta’n Koqowey Elwi’tmasimkɨpp Akukumkeweyiktuk
    Keq kisi spi-wolamuhusimok
    • Résultats d’apprentissage du programme
    • Contextualisation pour l’enseignant
    • Activité 1 – Entente à Menaguashe – Équitable ou non?
    • Activité 2 – Mots mêlés
    • Références
  • Leçon H – Dirigeants et traités
    Ikanpukultijik aqq Ankukumkewe’l
    Kci-skicinuwok naka Lakutuwakonol
    • Résultats d’apprentissage du programme
    • Contextualisation pour l’enseignant
    • Activité 1 – Créer une ligne du temps de la chaîne des traités
    • Activité 2 – Que contient un discours?
    • Activité 3 – Créer un collage de classe portant sur les traités
    • Références
  • Leçon I – Souveraineté
    Mawi-espi-mlkiknamk
    Tpelomosuwakon
    • Résultats d’apprentissage du programme
    • Contextualisation pour l’enseignant
    • Activité 1 – Entrevue avec un aîné ou une personne respectée
    • Activité 2 – Qu’est-ce qu’on trouve sur une affiche?
    • Activité 3 – Faire une déclaration
    • Références
  • Ressources
  • Activités interactives
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Leçon G – Contextualisation pour l’enseignant

Apprentissage de l’élève

Je vais :

  • Apprendre et pratiquer le vocabulaire des traités en français, Wolastoqey Latuwewakon et Mi’kmaw en articulant mon niveau d’habileté actuel dans les langues que j’apprends (Activité 2)
  • Identifier des stéréotypes et des imprécisions dans un texte persuasif en utilisant des indices pour informer mes décisions (Activité 1)

Les trois leçons qui suivent sont conçues pour aider les élèves à comprendre ce qu’est un traité et pourquoi leur mise-en-œuvre fait encore l’objet de négociations. Ces trois leçons présentent moins de choix en termes d’activités, car plusieurs concepts qui s’y rattachent sont essentiels pour bien comprendre l’histoire des traités. Il vaut mieux qu’au moins une des activités soit enseignée dans chaque leçon.

Somme, il fut près d’une heure à parler avec beaucoup de véhémence et d’affection, et avec un contournement de corps et de bras tel qu’il est requis en un bon orateur. Et à la fin, il jeta toutes ses marchandises (qui valaient plus de trois cents écus rendus en ce pays là) dans le bateau d’Olmechin, comme (s’il) lui faisant présent de cela en assurance de l’amitié qu’il lui voulait témoigner.

Marc Lescarbot au sujet de Messamoet, un Sagamo de Port de Lahave, 1606

Il est important de revoir avec les élèves les essentiels de l’élaboration de traités.

Un traité :

  1. est un engagement uniquement entre nations;
  2. doit inclure des obligations et des avantages touchant les deux parties;
  3. doit inclure des clauses de règlement des conflits;
  4. doit être ratifié par les deux parties afin d’être valide;
  5. acquiert force de loi pour les deux parties une fois qu’il a été ratifié; et
  6. ne peut pas être révisé ou abrogé sans l’accord des deux parties.

En révisant l’idée de traités avec la classe, il importe de réfléchir à ces six éléments et d’en discuter.

Lorsque les guerres européennes se sont étendues aux colonies, les Français et les Anglais ont tous deux tenté d’acquérir l’aide de peuples autochtones. Bien que la France ait dû renoncer à une grande partie de ses possessions atlantiques après sa défaite en 1713, elle a continué à soutenir ses colons français et leurs alliés autochtones.

Célébrations du Tricentenaire De Monts-Champlain – L’abordage, Market Slip, Saint John, Nouveau-Brunswick. Juin 1904. Photographie de Louis Arthur Holman. Musée du Nouveau-Brunswick-New Brunswick Museum X11237

Dans un effort d’établir une paix durable, le gouverneur britannique Dummer, à Boston, a invité la population autochtone de la région à une rencontre. Des représentants de groupes autochtones sont venus des états et provinces modernes du Maine, New Hampshire, Nouveau-Brunswick, et de la Nouvelle-Écosse (semblable à la Confédération Wabanaki). Le 15 décembre 1725, les Britanniques et les représentants autochtones ont négocié un traité de « paix et d’amitié ». Selon les termes de ce traité, les groupes autochtones acceptaient de « s’abstenir de Tout Acte Hostile, d’Injures et de Discordes envers tous les Sujets de la Couronne de la Grande-Bretagne et ne point leur offrir la moindre nuisance, violence, ou brutalité en leurs personnes ou Propriétés. »

Par ce traité, le gouverneur Dummer voulait empêcher l’éclosion de conflits entre colons britanniques et peuples autochtones en établissant des liens commerciaux et en obtenant leur consentement à la colonisation britannique de la région. Le traité de 1725, établi entre Britanniques, Mi’kmaq et Wolastoqewiyik, a ensuite été ratifié par plusieurs villages Mi’kmaw et Wolastoqey à Annapolis Royal en 1726; Il est connu sous le nom de Traité de Mascarene. Ce traité est devenu le premier de ce qu’on appelle les Traités de paix et d’amitié avec la Couronne britannique dans les provinces maritimes.

Carte postale : Annie Sacobie à l’entrée d’un wigwam en écorce de bouleau à Evandale, Nouveau-Brunswick. v. 1910. Musée du Nouveau Brunswick-New Brunswick Museum, X14839

L’Activité 1 porte sur ce sujet. Une entente s’est fait négocier sur la base de ces principes à Fort Howe, le long de la rivière Saint-Jean (voir page suivante), et la classe doit décider si les circonstances et l’entente elle-même ont été équitables pour les deux parties.

Après le premier Traité de paix et d’amitié de 1725, plusieurs autres traités ont été signés au cours des années suivantes. Tous se nommaient Traités de paix et d’amitié et tous suivaient un schéma semblable. La plupart des experts en traités Mi’kmaw et Wolastoqey diraient qu’il existe onze traités de ce type dans les Maritimes, mais certains soutiennent qu’il y en aurait jusqu’à une trentaine. La Chaîne d’alliance de traités dénote la continuité de la relation scellée par traité. Que ces traités aient été signés signifie qu’au moins deux générations de peuples autochtones ont donné leur accord à de pareils documents, en comprenant par là que ces traités étaient éternels. Les Britanniques et divers groupes des nations Mi’kmaq, Wolastoqewiyik, et Pescomody ont conclu des traités entre 1725 et 1779. À chaque fois, les termes réaffirmaient la paix et les relations commerciales. Dans ces traités, les peuples autochtones ne cédaient en rien leurs droits à la terre ou aux ressources.

L’Activité 2 est basée sur la signification de l’élaboration de traités. Elle souligne que l’élaboration de traités est admise par le droit international. Avant de débuter cette activité, cela vaut la peine de discuter avec les élèves de ce qu’est une promesse et comment, du moment qu’elle est formalisée entre deux ou plusieurs nations, elle peut devenir un traité. Vous pourriez commencer ainsi :

  • Qu’est-ce qu’une promesse? Une promesse est un engagement pris entre deux personnes ou deux groupes.
  • Qu’est-ce qu’un traité? Un traité est une promesse qui prend la forme d’une entente et est un engagement entre des nations ou entre des grands groupes de personnes.
  • Comment conclut-on une entente? Elle est mise sous forme écrite et signée. Aujourd’hui, elles ressemblent souvent à un contrat et sont signées juridiquement.

Il est important de noter que bien que ces contrats aient été signés juridiquement entre nations, les peuples autochtones ne pouvaient pas voter dans les élections canadiennes avant 1960.

Un traité est une entente entre nations. Lorsqu’il est signé, il devient un document reconnu par le droit international.

Le groupe Mi’kmaq Rights Initiative (Initiative pour les droits des Mi’kmaq, www.mikmaqrights.com) définit les traités comme suit : « Un traité indien est un échange de promesses entre un groupe indien (autochtone) et la Couronne, fait avec un certain niveau de formalité. Il prend généralement la forme d’un document écrit et signé, mais peut inclure des ententes orales. »

Lors de la période où se sont conclus les traités, il était difficile de traduire entre les Mi’kmaq, Wolastoqewiyik, Pescomody, et Anglais. Les Mi’kmaq, Pescomody, et Wolastoqewiyik respectaient des ententes orales entre eux, mais ils confirmaient leurs ententes en fabriquant des ceintures wampum.

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